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  • Dialogue entre nouveaux cadres supérieurs : Bâtir la prochaine génération de leaders à la fonction publique

    Dialogue entre nouveaux cadres supérieurs : Bâtir la prochaine génération de leaders à la fonction publique

    [vc_row el_class=”news-content”][vc_column][vc_empty_space height=”52px”][vc_single_image image=”10213″ img_size=”full”][vc_column_text]Au printemps 2021, l’APEX a réuni un groupe dynamique et diversifié de nouveaux cadres
    supérieurs afin de connaître leurs points de vue sur le développement d’une culture et d’une
    capacité de leadership au sein de la fonction publique du Canada. Représentant différents
    ministères, provinces et secteurs d’activité, ils ont échangé sur leur vision de l’avenir en traitant
    de différents sujets : depuis les investissements à faire dans l’apprentissage jusqu’à la santé
    mentale, en passant par l’inclusion et le racisme.

    Leurs observations et opinions – qui ont été regroupées de façon à ce qu’aucune ne puisse être
    attribuée à qui que ce soit – devraient orienter les dirigeants dans la création des conditions qui
    favoriseront la réussite de la prochaine génération de leaders. La conversation devrait toutefois
    se poursuivre à l’échelle du gouvernement, car il faut une diversité de voix et d’idées pour
    façonner une culture de leadership.

    L’APEX tient à remercier les personnes ci-dessous pour leurs contributions (*tous les
    participants étaient virtuellement présents à la Cérémonie de reconnaissance des nouveaux
    cadres de direction de novembre 2020) :

    Alain Belle-Isle, Secrétariat du Conseil du Trésor – Région de la capitale nationale
    Christan Bertelsen, Pêches et Océans Canada – Territoires du Nord-Ouest
    Dean Dubois, Services aux Autochtones Canada – Québec
    Stacey Gellately, Diversification de l’économie de l’Ouest Canada – Alberta
    Rachelle Grannum, Agence du revenu du Canada – Ontario
    Josée Grimard-Dubuc, Patrimoine canadien – Région de la capitale nationale
    Grace Kim, Agriculture et Agroalimentaire Canada – Colombie-Britannique
    Christian Lachance, Services partagés Canada – Nouvelle-Écosse
    Jonathan Yendall, Affaires mondiales Canada – Région de la capitale nationale

     

    Façonner notre culture de leadership

    • Les cadres supérieurs s’efforcent tous d’atteindre les nombreux objectifs essentiels et
      positifs établis par la fonction publique. Mais ils sont nombreux à observer que le
      gouvernement est trop souvent ancré dans sa zone de confort, que ce soit par rapport à
      la structure organisationnelle, aux pratiques en matière de ressources humaines, aux
      technologies ou à sa vision globale sur son offre de valeur.
    • Il y aurait lieu d’accorder plus d’attention à l’apprentissage des compétences
      nécessaires à la gestion des initiatives et du changement, et ce, à tous les niveaux, et à
      l’apprentissage des méthodes permettant de faire évoluer les pratiques de leadership,
      et ce, même quand on a de nombreuses années d’expérience en tant que cadre
      supérieur.
    • Les cadres supérieurs s’intéressent de plus en plus au concept de leadership fondé sur le
      caractère, au développement d’une culture qui valorise le courage et l’honnêteté, et à
      une meilleure prise de conscience de la façon dont ils influencent leur personnel et leur
      organisation.
    • Les hauts dirigeants communiquent plus régulièrement avec les employés de tous les
      niveaux de leur organisation – il s’agit là d’une tendance positive qui doit se poursuivre.
      Cet engagement doit se traduire par l’écoute et la création d’espaces où les employés
      peuvent s’exprimer et parler de leurs expériences en toute sécurité.
    • Les cadres supérieurs reconnaissent que parfois les employés présupposent qu’ils ne
      leur donneront pas le temps dont ils ont besoin pour investir dans la formation. De ce
      fait, les employés risquent de se priver d’occasions de perfectionnement qui leur sont
      offertes.

    Favoriser une véritable inclusion et chercher à éliminer les obstacles

    • Il est évident qu’il y a actuellement un mouvement grandissant qui favorise l’inclusion et
      cherche à éliminer le racisme, et l’appel à l’action du greffier a été essentiel et très
      inspirant à cet égard. La fonction publique doit toutefois faire en une règle de vie et
      éviter de traiter cette question simplement comme l’initiative de l’année.
    • Les cadres supérieurs de tous les niveaux doivent se concentrer sur des objectifs
      mesurables en matière d’inclusion et d’élimination de la discrimination. Chacun doit
      examiner ce qu’il peut atteindre comme objectifs et prendre des mesures en
      conséquence pour aller de l’avant. Par-dessus tout, les leaders doivent être à l’écoute
      de leurs employés afin de prendre connaissance de véritables expériences de racisme et
      de discrimination, et se demander ce qu’ils feront pour y remédier.
    • Les cadres supérieurs doivent faire des choix délibérés pour favoriser la diversité et
      l’inclusion par l’entremise du recrutement, de l’embauche et du parrainage. Souvent les
      processus de dotation de personnel des RH sont trop rigides et les exigences des postes
      trop restrictives, de sorte que des candidats talentueux aux antécédents diversifiés sont
      exclus. Nous devons faire preuve de plus de souplesse et de courage dans nos processus
      d’embauche pour favoriser la diversité dont profiteront réellement nos organisations.
    • Le groupe s’est également penché sur les langues officielles comme élément de la
      diversité et de l’inclusion. Quelle que soit leur région, les cadres supérieurs veulent que
      les membres de leurs équipes et eux-mêmes disposent des outils nécessaires pour
      favoriser une culture bilingue. Il faudra sans doute réfléchir davantage pour s’assurer
      que les politiques sur les langues officielles n’empêchent pas les employés dont les
      circonstances sont particulières d’apprendre l’une des deux langues officielles. Et il faut
      veiller à ce que l’apprentissage de la langue fasse partie du parcours d’apprentissage des
      fonctionnaires de toutes les régions afin d’offrir à tous les mêmes possibilités
      d’avancement.

    Créer des espaces de travail sûrs

    • C’est aux leaders d’amorcer le mouvement. Ils devraient être des exemples d’ouverture
      et permettre aux membres de leurs équipes d’être vulnérables en toute sécurité. La
      diffusion fréquente de messages sur l’importance de la santé mentale est une bonne
      chose, mais elle risque de susciter plus de cynisme si les employés estiment qu’ils ne
      sont pas vraiment en sécurité lorsqu’ils font face à de véritables défis. Les cadres
      supérieurs des premiers niveaux passent leurs journées à prendre soin des membres de
      leurs équipes, et se demandent qui prend soin d’eux lorsque leur propre santé mentale
      est en jeu.
    • La crise de la pandémie de COVID-19 a propulsé de nombreuses questions à l’avantplan, y compris l’importance d’établir des limites entre la vie personnelle et la vie
      professionnelle. Il est toujours aussi difficile de construire un rempart pour protéger son
      bien-être personnel et maintenir un sain équilibre dans sa vie. La notion de résilience
      doit aussi être examinée à travers la lentille du bien-être et non seulement comme la
      capacité de se remettre au travail.
    • La charge de travail est lourde et la « culture de l’instantanéité » généralisée. Il y a
      toujours urgence de lire, réagir, agir et se mettre à la tâche. Il faut que les employés
      croient leur leader lorsque celui-ci leur dit que leur travail est important et pertinent. Et
      lorsqu’il leur demande de redoubler d’efforts, ils doivent être convaincus que les
      résultats qu’ils produisent comptent vraiment.
    • La pandémie a permis de démontrer la viabilité de modèles de travail plus souples –
      même à large échelle. Elle a donné lieu à une certaine mobilité compte tenu du fait
      qu’une grande partie du travail est devenue virtuelle. Plus que jamais auparavant, cela
      devrait inciter la fonction publique à tirer parti des talents à l’échelle du pays.
    • Le mentorat et le parrainage sont des outils clés de perfectionnement des compétences
      de leadership pour les nouveaux cadres supérieurs. Ceux-ci souhaiteraient qu’on
      organise des activités de mentorat à l’échelle du gouvernement pour permettre une
      compréhension plus globale de la culture de leadership, ainsi que de la fonction
      publique et de ses priorités. Tous les cadres supérieurs peuvent contribuer à l’offre de
      parrainage pour aider leurs pairs; il s’agit notamment d’un outil qu’on peut utiliser pour
      atteindre les objectifs établis par le greffier dans son appel à l’action.
    • Les gestionnaires veulent également bénéficier de plus de souplesse pour pouvoir agir
      en cas d’intimidation, de harcèlement ou d’actes menaçant leurs milieux de travail sains
      et sûrs psychologiquement. Il arrive que les règles en matière de RH, dont
      l’interprétation peut porter à confusion, limitent la capacité du gestionnaire à agir
      rapidement et de façon raisonnable pour le bien de toute l’équipe. Une approche plus
      uniforme qui l’autoriserait à prendre des mesures serait également souhaitable.

    Les nouveaux cadres supérieurs sont fiers de faire partie de la communauté des leaders du
    gouvernement du Canada et de contribuer à la tradition d’excellence et de service qui
    distingue la fonction publique canadienne depuis si longtemps. Ils espèrent pouvoir créer un
    modèle de leadership et de comportement qui favorisera l’engagement, la créativité, la
    bonté et le respect à l’échelle de toute la fonction publique.[/vc_column_text][vc_empty_space height=”92px”][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]

  • Découvrez le nouveau site web de l’APEX!

    Découvrez le nouveau site web de l’APEX!

    [vc_row el_class=”news-content”][vc_column][vc_empty_space height=”52px”][vc_single_image image=”9851″ img_size=”full”][vc_column_text]Lire le Bulletin d’information complet ci-dessous

    15 juillet 2021 |  Découvrez le nouveau site web de l’APEX!
    [/vc_column_text][vc_empty_space height=”92px”][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]

  • Montrez votre Fierté à la fonction publique!

    Montrez votre Fierté à la fonction publique!

    [vc_row el_class=”news-content”][vc_column][vc_empty_space height=”52px”][vc_single_image image=”9851″ img_size=”full”][vc_column_text]Lire le Bulletin d’information complet ci-dessous

    17 juin 2021 |  Montrez votre Fierté à la fonction publique!
    [/vc_column_text][vc_empty_space height=”92px”][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]

  • Dirigeants et PAE

    Dirigeants et PAE

    [vc_row el_class=”news-content”][vc_column][vc_empty_space height=”52px”][vc_column_text]Nous savons à quel point la santé mentale et le bien-être sont des éléments essentiels à la productivité et à la santé de la main-d’œuvre. Et puisque les organisations fédérales les priorisent depuis quelques années, nous avons assisté au développement de nombreux programmes de bien-être. L’avènement de la COVID-19 et la mise en place de mesures à long terme par le gouvernement complètent ce tableau et nous incitent davantage à offrir et à promouvoir les programmes d’aide psychologique.

     

    Pourtant, combien de cadres supérieurs de la fonction publique accordent vraiment la priorité à leur propre santé mentale dans un contexte où ils sont stressés, voient leur charge de travail augmenter et doivent apporter des changements majeurs à leurs méthodes et lieux de travail?

     

    Selon de récentes statistiques[1], 2,6 % des cadres supérieurs ont utilisé les services d’un programme d’aide aux employés (PAE) en 2020-21, soit un taux d’utilisation similaire à ceux des années précédentes. Le fait que, contrairement aux autres catégories d’employés, ils n’aient pas augmenté leur recours à ce type de services peut s’expliquer par de nombreux facteurs. En tant que cadres supérieurs, nous avons en effet accès à d’autres stratégies d’adaptation ou formes de soutien, dont le Service conseil pour les cadres supérieurs. Cela dit, combien sommes-nous à simplement ignorer les signes avant-coureurs de problèmes, à nous dire que nous pouvons composer avec la situation ou que bientôt nous pourrons prendre congé ou nous occuper de nos problèmes de santé ou de notre situation familiale?

     

    Hausse du niveau d’anxiété

    En 2020-21, le nombre d’appels de crise auxquels le PAE de Santé Canada a dû répondre a augmenté de 60 % par rapport aux années passées. Comme on peut s’y attendre, les professionnels de la santé de notre PAE ont été plus sollicités par des employés vivant des situations de grande détresse causées par l’anxiété, des problèmes conjugaux ou familiaux et des préoccupations liées à la pandémie. En fait, la proportion d’appels pour cause d’anxiété était de 16,7 % cette année, comparativement à 10,4 % en 2019-20 et à 8 % en 2018-19.

     

    En tant que leader de la fonction publique, que pouvez-vous faire?

     

    • Faites le point avec vous-même avant que la situation devienne urgente. Acceptez et respectez vos limites.
    • Encouragez vos employés et gestionnaires, ainsi que vos collègues cadres supérieurs à prendre conscience de l’impact de la pandémie sur leur bien-être, et à communiquer avec le PAE s’ils ont besoin de soutien. Les séances de consultation auprès des professionnels de la santé peuvent se faire en personne (selon les directives locales), par téléphone, par vidéo ou par voie électronique.
    • Communiquez avec l’équipe du PAE de Santé Canada (ou d’autres ressources) pour obtenir de la formation qui vous aidera, vous et vos employés, à vous adapter aux changements que vous subissez au travail en raison de la COVID-19 et au stress que cette situation entraîne.
    • Communiquez avec le PAE pour organiser une séance d’information à l’intention de vos employés.

     

    Voici l’expertise et les ressources en santé mentale que le Service d’aide aux employés (SAE) de Santé Canada offre à toutes les organisations gouvernementales :

    • Soutien sur place pour les équipes qui sont de retour sur leurs lieux de travail et risquent d’être plus stressées en raison de la pandémie
    • Soutien psychologique en cas de deuil et de perte (décès ou perte d’emploi)
    • Évaluation du bien-être du lieu de travail, coaching, services de gestion de l’incapacité/retour au travail
    • Services non officiels de gestion de conflits (médiation, coaching de conflit, formation)
    • Services semblables aux services d’ombudsman
    • Soutien sur place aux premiers répondants de la fonction publique fédérale qui souffrent d’épuisement professionnel ou d’autres problèmes de santé mentale causés par la pandémie et leur charge de travail

    Des ateliers personnalisés sont également offerts aux cadres supérieurs de la fonction publique :

    • Direction ou gestion virtuelle d’équipes en temps de crise ou de pandémie
    • Entre cadres – Cercles de coaching pour cadres supérieurs. Séances de coaching pour aider les cadres supérieurs à diriger et à maintenir la culture en temps de pandémie.
    • Diriger en temps de crise : Atelier sur la résilience et la santé mentale
    • Diriger virtuellement en période de changement
    • Défis auxquels font face les équipes en période de changement ou de pandémie
    • Conserver un lieu de travail inclusif et respectueux en temps de crise (courtoisie et respect)
    • Former des équipes durant la COVID – Établir et entretenir la culture et l’esprit d’équipe

     

    Pour obtenir de plus amples renseignements sur la façon dont le SAE de Santé Canada peut vous aider, vous et votre organisation, consultez https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/sante-environnement-milieu-travail/sante-securite-travail/service-aide-employes.html .

    Les ministères et agences ayant leur propre PAE sont invités à explorer les services qu’ils peuvent offrir https://www.canada.ca/fr/gouvernement/fonctionpublique/mieux-etre-inclusion-diversite-fonction-publique/programme-aide-employes.html .

    [1] Statistiques provenant de notre PAE. Ce taux ne tient compte que des données des organisations dont le PAE est fondé sur le Service d’aide aux employés de Santé Canada (n=88)[/vc_column_text][vc_empty_space height=”92px”][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]

  • Fonction publique au Nord du Canada

    Fonction publique au Nord du Canada

    [vc_row el_class=”news-content”][vc_column][vc_empty_space height=”52px”][vc_single_image image=”9752″ img_size=”full”][vc_column_text]L’APEX célèbre le Mois national de l’histoire autochtone et la Journée nationale des peuples autochtones

    Nous nous entendons tous pour dire que nous avons vécu une année sans précédent à cause de la pandémie de COVID-19. Si la plupart des Canadiens se sont rapidement adaptés pour offrir des programmes et services essentiels depuis le confort de leur salon, il n’en a pas toujours été ainsi chez nous. Au Nunavut, nous faisons face à des défis qui peuvent limiter notre capacité à progresser dans cette nouvelle normalité.

    En voici un exemple patent. Je vous écris de ma maison, à Iqaluit, au Nunavut. Nous vivons un printemps anormalement frais et en ce 1er juin ma connexion RPV (VPN) me cause des difficultés… parce qu’il neige. Oui, vous avez bien lu. Dans la région de l’Arctique, la neige peut nuire à notre bande passante. Cela dit, c’est un irritant relativement mineur. Je peux très bien tenir ma prochaine réunion sur MS Teams en utilisant ma ligne téléphonique fixe, et faire de mon mieux pour y participer malgré ma connexion inégale. Je suis très chanceuse d’avoir une vie confortable – ce n’est pas le cas de la majorité de la population inuite au Nunavut.

    Juste avant le début de la pandémie, en décembre 2019, j’ai accepté de relever un nouveau défi en tant que Directrice de Pilimmaksaivik (le Centre fédéral d’excellence pour l’emploi des Inuits au Nunavut). J’ai occupé divers postes depuis que je suis entrée au service du gouvernement du Canada en 2008, et je suis à la tête de Pilimmaksaivik depuis sa création en 2016. Contribuer au progrès des Inuits en matière d’éducation, de formation et d’emploi est une passion pour moi. En effet, je souhaite ardemment aider les Inuits à comprendre les occasions qui leur sont offertes grâce à l’Article 23 de l’Accord du Nunavut (en anglais, Inuktitut et Innuninaqtun seulement) et aider le gouvernement du Canada à atteindre un taux d’emploi des Inuits représentatif au Nunavut.

    J’ai longuement réfléchi avant d’accepter de bouleverser ma vie, et j’ai pris le temps d’examiner mes options. J’ai consulté mes proches, dont mon amie Tina DeCouto, qui, à la même époque, finalisait son rapport de recherche, Uncomfortable Inuk – Exploring Inuit Qaujimajatuqangit, en tant que boursière. Tina et moi avons passé de nombreuses soirées à explorer les parcours professionnels complexes qui nous ont amenées à nous croiser. Nous sommes du même âge, nous avons fréquenté la même école secondaire, mais nous avons pris des voies différentes à l’âge adulte. Tina travaillait (travaille toujours) pour Nunavut Tunngavik Inc à titre de directrice du développement culturel et social inuit au moment où on m’offrait de diriger Pilimmaksaivik. En fin de compte, c’est notre passion pour l’avancement des Inuits qui nous lie. Elle m’a encouragée à accepter ce poste. Elle était la mieux placée pour le faire.

    Les quinze derniers mois, qui ont concordé avec ma première année en tant que cadre supérieure, ont été en montagnes russes. Quelle initiation! Mais je suis sûre que mes collègues à l’échelle du pays en ont aussi vu de toutes les couleurs. Cela dit, je suis heureuse de vous annoncer que l’équipe de Pilimmaksaivik a accompli beaucoup de choses en cette période difficile. C’est en adhérant aux valeurs sociales inuites, et particulièrement à Qanutuurniq – qui signifie être innovateur et ingénieux –, que je n’ai jamais perdu mes objectifs de vue et que j’ai poursuivi sur la voie de la réussite.

    Nous, Inuits, avons toujours dû nous adapter pour survivre et notre adaptation à la « nouvelle normalité » post-pandémie n’est pas différente. Grâce à ikajuqtigiinniq (le travail collaboratif), nous avons pu mener les activités de Pilimmaksaivik de façon sécuritaire. Nous avons procédé à un recrutement de personnel intensif, nous avons organisé des événements d’apprentissage et nous avons poursuivi nos programmes de préparation à l’emploi. En décembre 2020, neuf participants terminaient le Programme sur l’apprentissage et le perfectionnement des Inuits. Nous avons tenu un événement virtuel où nous avons présenté les réalisations de chacun et auquel ont assisté les partenaires du programme des quatre coins du pays – quelque chose qui n’aurait pas été possible avant la pandémie. Voilà toute une réussite!

    La prestation des services dans le Nord est exceptionnellement importante, et les programmes et services qu’on y offre doivent tenir compte des particularités culturelles et géographiques de la région. Lorsque les leaders qui prennent les décisions sur ces programmes et services viennent du Nord et y travaillent, les communautés sont plus susceptibles de les accepter. En tant que cadre supérieure, je suis fière de prêter ma voix aux Inuits, et de tenir compte de leurs perspectives dans les programmes et services que nous offrons.

    J’encourage les cadres supérieurs de la fonction publique à l’échelle du Canada à penser à leurs collègues du Nunavut, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. La région de l’Arctique et du Nord est riche en cultures et en langues. Faites votre possible pour apprendre un dialecte autochtone (vous pouvez apprendre l’Inuktitut à l’adresse https://tusaalanga.ca/welcome-bienvenue!). La prochaine fois que vous participerez à une conférence téléphonique avec des gens du Nord, surprenez-les grâce à vos nouvelles compétences linguistiques. Ils l’apprécieront. Nakurmiik!

    Cette année a été difficile, mais elle m’a permis de constater que la fonction publique est forte, résiliente et pleine de ressources – jamais auparavant je n’avais vu autant de ministères et de gens collaborer afin de déployer les efforts nécessaires pour atteindre leurs objectifs communs.

    Nakurmiik, Ulluqattiarit ![/vc_column_text][vc_empty_space height=”92px”][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]

  • Participez au Défi de l’APEX de photos des cadres supérieurs!

    Participez au Défi de l’APEX de photos des cadres supérieurs!

    [vc_row][vc_column][vc_empty_space height=”52px”][vc_column_text]Partagez vos meilleures photos avec l’APEX afin de faire « Place à la communauté des cadres supérieurs » !

    Nous invitons les cadres supérieurs de la fonction publique à participer à notre Défi photos estivales, en nous faisant parvenir une photo qui, selon eux, témoigne de leur fierté à contribuer à notre communauté dynamique et dévouée.

    Voici les trois thèmes que nous vous proposons :

    · Cadres supérieurs au service du Canada et de la population canadienne à l’échelle du pays et dans le monde entier

    · Cadres supérieurs faisant la promotion de la santé et du bien-être

    · Cadres supérieurs prenant des mesures à l’égard de l’inclusion et de la diversité

    Veuillez joindre une brève description de votre photo (50 mots maximum). Le sujet de la photo ou de la capture d’écran (gens ou autre) peut se trouver dans n’importe quel cadre, mais doit refléter les thèmes ci-dessus. Nous voulons présenter la crème de notre communauté, et montrer comment et où les cadres supérieurs de la fonction publique servent le Canada, et comment ils font de la fonction publique fédérale un excellent endroit où travailler.

    Nous demanderons à tous les participants de signer une formule de consentement nous permettant de diffuser leurs noms et leurs photos sur les différentes plateformes de communication de l’APEX (cette formule leur sera envoyée lorsqu’ils soumettront leurs photos, et le consentement devra inclure toute personne apparaissant dans la photo). Veuillez respecter les directives de la santé publique et de votre lieu de travail à l’égard de la COVID-19 lors de la prise des photos que vous soumettrez.

    Les meilleures photos seront présentées sur les plateformes de communication de l’APEX à l’automne 2021, et il se peut qu’elles y soient présentées ultérieurement. Tout cadre supérieur de la fonction publique fédérale peut participer à ce défi en envoyant jusqu’à trois photos ou images numériques (y compris des captures d’écran). Nous vous encourageons à prendre de nouvelles photos, mais compte tenu des restrictions liées à la pandémie, nous n’accepterons que des photos ou images numériques prises à partir du 1er janvier 2019. Toute personne figurant sur les photos (nouvelles ou non) doit fournir son consentement.

    Veuillez soumettre vos photos ou images entre le 2 juillet et le 15 octobre 2021 à info@apex.gc.ca.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

  • Message de la greffière du Conseil privé et secrétaire du Cabinet par intérim – Sommet 2021

    Message de la greffière du Conseil privé et secrétaire du Cabinet par intérim – Sommet 2021

    [vc_row el_class=”news-content”][vc_column][vc_empty_space height=”52px”][vc_column_text]

    La greffière du Conseil privé et secrétaire du Cabinet par intérim, Janice Charette, a félicité les récipiendaires des Prix d’excellence de l’APEX 2020 et 2021 pour leurs réalisations extraordinaires au cours des deux dernières années. Elle a également reconnu le travail de toute la communauté des cadres qui, pendant la pandémie, s’est montrée à la hauteur et s’est énormément sacrifiée, personnellement et professionnellement, pour offrir des programmes et services essentiels aux Canadiens et pour maintenir l’appareil gouvernemental en marche.[/vc_column_text][vc_empty_space height=”52px”][vc_video link=”https://vimeo.com/551992129/a744b5d329″][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]

  • Opportunités chez APEX

    Opportunités chez APEX

    [vc_row el_class=”news-content”][vc_column][vc_empty_space height=”52px”][vc_single_image image=”9851″ img_size=”full”][vc_column_text]Lire le Bulletin d’information complet ci-dessous

    3 juin 2021 | Possibilités d’emploi à l’APEX[/vc_column_text][vc_empty_space height=”92px”][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]

  • Faits saillants du sommet, leadership de la prochaine génération et sondage de l’APEX sur le travail et la santé

    Faits saillants du sommet, leadership de la prochaine génération et sondage de l’APEX sur le travail et la santé

    [vc_row el_class=”news-content”][vc_column][vc_empty_space height=”52px”][vc_single_image image=”9851″ img_size=”full”][vc_column_text]Lire le Bulletin d’information complet ci-dessous

    Mai 26, 2021 | Faits saillants du sommet, leadership de la prochaine génération et sondage de l’APEX sur le travail et la santé[/vc_column_text][vc_empty_space height=”92px”][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]

  • Pleins feux sur les nouveaux cadres supérieurs : sondage et cercles de mentorat

    Pleins feux sur les nouveaux cadres supérieurs : sondage et cercles de mentorat

    [vc_row][vc_column][vc_column_text]La communauté des cadres supérieurs est au coeur du mandat de l’APEX. Et nous accordons une attention spéciale à celles et ceux qui viennent d’entrer en poste, et entreprennent leur ascension professionnelle. Chaque année à l’automne, l’APEX organise donc une cérémonie de reconnaissance des nouveaux cadres – en novembre 2020, ils étaient 624!

     

    Sondage auprès des nouveaux cadres 2020

    Chaque année depuis 2016, l’APEX effectue un sondage auprès des nouveaux cadres supérieurs pour en savoir davantage sur leurs préoccupations. Voici les principaux résultats de l’enquête réalisée auprès de la cohorte de 2020, ainsi qu’une analyse des tendances sur plusieurs années :

    • En général, les répondants sont satisfaits de leur poste, leur principal défi étant l’atteinte d’un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.
    • Principales raisons pour lesquelles les répondants ont choisi de devenir cadres supérieurs :
      • Pour participer aux décisions qui se prennent à un haut niveau hiérarchique.
      • Pour mettre leur expérience et leur expertise à profit.
      • Pour relever des défis plus importants.
    •  La charge de travail est lourde; 54 % des répondants au sondage de 2020 sont insatisfaits de leurs heures de travail.
    • 78 % des répondants au sondage de 2020 n’ont pas bénéficié d’un processus officiel d’intégration.
    • Seulement la moitié des répondants connaissent bien leurs conditions d’emploi.
    • En dépit du fait qu’en vertu des politiques, tous les cadres supérieurs doivent se voir fixer des objectifs établis d’un commun accord avec leur supérieur, plus de 31 % des répondants ne trouvent pas que ces objectifs sont clairs et pertinents, tandis que 25 % sentent que leur supérieur ne leur a pas offert de rétroaction utile sur leur rendement professionnel.
    • Les répondants se disent satisfaits du soutien dont ils bénéficient en matière de santé mentale, et 69 % des répondants au sondage de 2020 se sont dit d’accord ou totalement d’accord avec l’énoncé selon lequel, durant la COVID, leur ministère leur avait donné la formation et les ressources nécessaires pour soutenir les employés en matière de santé mentale.
    • Parmi les répondants, les femmes sont plus au courant des ressources dont elles disposent en matière de santé mentale (comme les PAE) que les hommes.
    • La plupart des répondants se sentent bien équipés pour gérer une main-d’oeuvre issue de la diversité – le taux de réponse positif le plus élevé à cet égard provenant de personnes qui s’identifient elles-mêmes comme minorités visibles.

    [/vc_column_text][/vc_column][vc_column][vc_column_text]

    APEX & CSPS “Mentoring Circles” Initiative

    Les nouveaux cadres supérieurs expriment constamment leur volonté de participer à des activités de mentorat et d’apprentissage par les pairs, d’autant plus que la pandémie les a incités à s’intéresser aux bienfaits de la création d’espaces où ils peuvent se montrer vulnérables. L’APEX a donc récemment fait équipe avec l’École de la fonction publique du Canada pour organiser des « cercles de mentorat », une nouvelle initiative qui a connu un succès retentissant!

    Pendant quatre jours en juin 2021, 74 nouveaux cadres supérieurs de différentes régions du Canada ont participé à 16 cercles de mentorat virtuels, axés sur des thèmes basés en grande
    partie sur les résultats du sondage auprès des nouveaux cadres supérieurs et sur les conclusions du rapport annuel du Services-conseils pour les cadres supérieurs de l’APEX :

    • Développer la résilience
    • Créer un milieu inclusif
    • Envisager un changement de carrière
    • Gérer à distance
    • Chercher à obtenir de la rétroaction pertinente
    • Gérer les conflits
    • Passer à travers le processus de plainte pour harcèlement
    • Trouver l’étincelle

    Chaque cercle de mentorat visait à favoriser un dialogue ouvert dans un environnement sûr, le tout guidé par les mentors du réseau des ambassadeurs organisationnels de l’APEX, du Black Executives Network, de l’École de la fonction publique du Canada et l’APEX.

    Les commentaires ont été extrêmement positifs. Les participants ont profité des interactions en petits groupes sur des thèmes ciblés, car ils ont pu y partager leurs expériences et leurs inquiétudes en toute sécurité.

    « Je ne voyais pas vraiment comment cela fonctionnerait, mais ça a été *fantastique*, pas seulement bon, vraiment fantastique. J’ai rencontré plusieurs personnes intéressantes et le fait de les entendre parler de leurs expériences en tant que cadres supérieurs m’a permis de mieux prendre conscience de ma propre situation et de mon propre comportement, et m’a montré ce qu’est la diversité en gestion. Activité géniale à laquelle je vous encourage vivement à participer si vous en avez la chance. »

    « J’ai apprécié la franchise avec laquelle les cadres supérieurs ont communiqué entre eux. J’ai été réconforté de constater que je ne suis pas seul. »

    « Il nous arrive parfois d’être tellement concentrés sur les résultats que nous oublions de prendre soin de nous. Il faut que nous prenions soin de nous, car tout le monde en profite. »

    « J’ai trouvé que c’était un environnement sûr où je pouvais faire parler de mes sentiments les plus intimes. Je m’étais sentie très seule les mois précédents, et cette activité m’a vraiment aidée. »

    Nous sommes ravis de vous annoncer que, compte tenu du succès de ce projet pilote, l’APEX lancera une nouvelle ronde de cercles de mentorat au début de 2022, dans la foulée de la Cérémonie de reconnaissance des nouveaux cadres de direction. Restez à l’affût pour en savoir davantage ou communiquez avec kerenh@apex.gc.ca.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]