Le SCT annonce une nouvelle politique sur la présence en bureau prescrite

Le SCT annonce une nouvelle politique sur la présence en bureau prescrite :
Ce que nous avons entendu

En réponse à l’annonce récente du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) concernant la nouvelle politique sur la présence en bureau prescrite, nous sommes solidaires de nos membres et de l’ensemble de la communauté des cadres du GC pour exprimer notre déception. Bien que nous n’ayons pas été consultés avant cette décision, nous avons activement engagé notre communauté des cadres pour recueillir leurs réflexions et leurs réactions. Tout au long de ce processus, nous avons recueilli des commentaires précieux, qui ont été résumés et partagés avec le SCT.

Nous nous engageons à défendre nos membres et la grande communauté des cadres, et le partage de ce résumé avec vous tous est la preuve de nos efforts continus. En partageant ce résumé sur notre site Web, nous visons à démontrer que nous prenons des mesures pour répondre à vos préoccupations et travaillons activement à obtenir de meilleurs résultats. Vos voix comptent, et nous sommes là pour nous assurer qu’elles sont entendues et prises en compte dans les futures décisions politiques.

Nous garderons cette page continuellement mise à jour à mesure que de nouveaux commentaires seront reçus de notre communauté des cadres. De plus, nous nous engageons à partager toute mise à jour et tout progrès découlant de nos collaborations avec le SCT. Vos contributions sont inestimables pour nous, et nous nous engageons à communiquer de manière transparente les résultats de nos efforts de plaidoyer. Ensemble, nous travaillerons à réaliser des changements positifs qui profitent à nos membres et à l’ensemble de la communauté des cadres.

THÈME 1 : Mise en œuvre des politiques et dynamique du lieu de travail

Ce thème comprend des sujets liés à la mise en œuvre des politiques, à la logistique du lieu de travail, au travail hybride, à la flexibilité du lieu de travail et à la mise en œuvre de nouvelles politiques. Il couvre les aspects pratiques de la manière dont les politiques affectent la vie professionnelle quotidienne et peut inclure l’obligation d’accommodement.

Ce que nous avons entendu:

  • Exprime des inquiétudes concernant le défi de respecter la nouvelle exigence d’être au bureau quatre jours par semaine.
  • Remet en question l’idée que c’est le rôle des cadres de gérer la transition sans fournir de retour d’information.
  • Critique la mauvaise gestion du gouvernement des arrangements de travail à distance et s’attend à des lacunes similaires avec cette annonce.
  • Remet en question la faisabilité des objectifs de la politique, notamment en ce qui concerne l’utilisation de l’espace de bureau.
  • Disparité entre les objectifs de la Directive sur l’obligation d’accommodement et l’approche de mise en œuvre pour la présence au travail prescrite.
  • Suggère que si le gouvernement n’est pas prêt à moderniser pleinement son approche du travail, alors prétendre que la solution actuelle fonctionnera est futile.
  • Critique l’escalade des activités à faible valeur ajoutée et l’augmentation de la charge de travail sans le soutien nécessaire de la haute direction.
  • Exiger quatre jours sur place est régressif et n’est pas étayé par des données concluantes – il n’y a pas d’études indépendantes pour prouver que c’est la bonne décision.
  • Attribue la décision à un écart entre les sous-ministres et leurs ministères, suggérant un manque de volonté d’innover ou de s’adapter aux dynamiques de travail changeantes.
  • Une vision centrée sur Ottawa et l’impraticabilité de la collaboration pour les régions réparties sur plusieurs provinces.
  • Une occasion manquée de créer un lieu de travail ‘Accessible par Conception’ où tous peuvent avoir des opportunités égales de briller.
  • Une occasion manquée d’accroître l’inclusion, de réduire le harcèlement, de diminuer les coûts d’exploitation, d’augmenter la productivité et l’équilibre travail-vie personnelle.
  • Effet négatif sur l’accès aux bassins de talents régionaux.
  • Impact disproportionné sur les personnes handicapées : plus facile de gérer le handicap à la maison en raison de l’accès à des fournitures médicales non disponibles au bureau, surtout dans un environnement sans places attribuées.
  • Implications pour la santé : le travail à distance a considérablement réduit les hospitalisations liées au handicap, inquiétude concernant le fait de devoir choisir entre la santé et l’emploi avec le retour au bureau.
  • Une position régressive favorise ceux qui n’ont pas de responsabilités de soins, créant des obstacles pour les mères et ceux qui s’occupent d’autres membres de la famille (parents âgés).

THÈME 2 : Impact sur le leadership et la culture organisationnelle

Ce thème comprend des discussions sur l’impact des politiques sur les cadres et la dynamique du leadership, des réflexions sur la culture organisationnelle et les valeurs, ainsi que les implications pour le leadership futur. Il met l’accent sur les effets organisationnels plus larges et les perspectives en matière de leadership.

Ce que nous avons entendu:

  • Décrivant la situation actuelle comme le « pire des deux mondes » avec des réunions virtuelles en personne et des difficultés à établir des relations dans des espaces de travail non attribués.
  • Remettant en question l’obligation d’une quatrième journée pour les cadres si personne d’autre n’est présent avec eux. Il n’y a aucune dynamique de bureau à mentionner.
  • Remettant en question l’alignement de la décision avec les valeurs de la fonction publique, en citant des préoccupations concernant l’impact sur le climat, la santé mentale, la productivité, le réseautage et la valeur pour les contribuables.
  • Exprimant des inquiétudes quant à l’impact sur la jeune génération de cadres, qui ont déjà peu d’incitation à entrer dans les rangs.
  • Créant une barrière pour ceux qui envisagent de devenir cadres. Il sera difficile d’attirer des talents.
  • Remarquant que des collègues acceptent des rétrogradations vers d’autres catégories en raison d’un manque de motivation, la nouvelle décision exacerbant ce problème.
  • Envisageant des rétrogradations : Mettant en avant une volonté de privilégier un travail significatif plutôt que des considérations financières et discutant ouvertement avec sa famille des éventuels changements de carrière.
  • Soulignant les défis dans le recrutement et le maintien d’une communauté de cadres diversifiée en raison de la nouvelle politique.
  • Considérant la politique comme inutile et insultante pour suggérer qu’elle rend les leaders plus efficaces.
  • Remarquant un changement significatif dans la culture du travail entraîné par les sous-ministres (SM), conduisant à une diminution de l’interaction entre les cadres et la haute direction.
  • Perte de confiance dans les cadres, cynisme et négativité impactant les relations de travail.
  • Confusion, déception et perte de confiance envers l’employeur et la valeur apportée aux rangs des cadres de la FP.

THÈME 3 : Consultation et plaidoyer pour des conditions améliorées

Ce thème aborde les questions liées au manque de consultation dans la mise en œuvre des politiques, au plaidoyer en faveur d’améliorations des conditions de travail, ainsi qu’aux réponses ou aux efforts de plaidoyer des organisations comme l’APEX. Il s’agit du processus de prise de décision, de consultation et des efforts visant à améliorer les conditions.

Ce que nous avons entendu:

  • Appréciation des efforts de l’APEX pour communiquer la position à l’ORHCO.
  • Émet des préoccupations concernant le manque de préavis ou de consultation concernant le changement.
  • Exprime sa déception face au manque de transparence et de consultation concernant la nouvelle politique.
  • Critique le manque de consultation avec l’APEX ou les syndicats, montrant un mépris pour les opinions et l’expertise des employés.
  • Espère que l’APEX défendra les préoccupations des cadres concernant la politique, sentant que leur voix n’est pas aussi forte que celle des autres fonctionnaires.
  • Critique l’annonce faite dans les médias et le manque subséquent de reconnaissance de la part de la haute direction pendant plusieurs jours ainsi que le manque d’outils et d’informations.
  • Suggère que si le gouvernement n’est pas disposé à moderniser entièrement son approche du travail, prétendre que la solution actuelle fonctionnera est futile.
  • Encouragement à l’APEX pour défendre une approche juste et inclusive du travail hybride qui prend en compte les besoins divers des fonctionnaires ayant des handicaps.
  • Demande d’assistance : Demande de soutien pour exercer une pression sur le gouvernement afin de reconsidérer la directive.
  • Appréciation envers l’APEX pour son soutien et son écoute : Gratitude pour la possibilité de faire part des préoccupations et d’être entendu.

THÈME 4 : Environnement des cadres et bien-être

Ce thème regroupe des sujets liés aux conditions des cadres, à l’environnement de travail et au bien-être des cadres. Il examine spécifiquement comment les politiques affectent les conditions de travail et le bien-être global des cadres, y compris l’obligation d’accommodement.

Ce que nous avons entendu:

  • Met l’accent sur le fait que la flexibilité de travailler à domicile est un aspect important de la rémunération et des avantages pour les fonctionnaires.
  • Peu importe l’endroit (bureau ou domicile), la collaboration se fait souvent via MS Teams.
  • Trouve le travail difficile sans bureaux attribués ou fermés.
  • Souhaite une routine et une cohérence dans l’espace de travail, travaillant actuellement dans plusieurs bâtiments à travers différentes villes, ce qui est contre-productif et doit changer.
  • Décris cette pratique comme contraire à l’innovation.
  • Besoin de nos propres espaces de bureau dédiés. La réservation d’espace ne fonctionnera tout simplement pas.
  • Met en évidence l’impraticabilité et l’inconvénient de la configuration actuelle du bureau pour mener des discussions sensibles.
  • Suggère que les cadres ont à nouveau besoin de leurs propres bureaux fermés.
  • Exprime sa volonté d’utiliser le bureau presque quotidiennement s’il est présent au moins 80% du temps.
  • Crois que la politique vise injustement les cadres et aggrave l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
  • Les cadres, y compris les plus jeunes avec des familles, apprécient le travail hybride pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et pour l’alignement avec les enjeux sociétaux tels que le changement climatique et le coût de la vie.
  • Critique de l’obligation pour les employés de soumettre des demandes formelles d’accommodement pour être exemptés ou modifier la conception ouverte et non attribuée des bureaux.
  • Décris des défis personnels liés à la gestion d’un handicap et à l’impact des demandes accrues sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
  • Rejet du travail hybride et adhésion à un retour au passé va à l’encontre de l’innovation (pensée archaïque).
  • Manque de reconnaissance envers l’augmentation du stress et des problèmes de santé mentale parmi les cadres.
  • Plaide en faveur d’attentes raisonnables concernant les heures de travail et la capacité de se déconnecter, soulignant la pression causée par des heures de travail prolongées et le manque de limites.

Veuillez continuer à nous faire part de vos commentaires. Nous sommes là pour écouter et utiliser ces informations pour éclairer nos consultations et notre plaidoyer continu auprès du SCT. Nous veillerons toujours à assurer l’anonymat.

Merci de votre soutien continu alors que nous nous efforçons d’être votre voix et de vous défendre efficacement.

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